Respect des droits humains
La faiblesse du système judiciaire a un impact négatif sur le système pénitentiaire. On estime que plus de 75 % des détenus sont en détention provisoire – en moyenne pour 1 100 jours – ce qui est bien au-dessus de la limite fixée par la législation nationale. Les détentions provisoires prolongées contribuent à la surpopulation extrême des centres de détention et à l’adoption de pratiques considérées comme dégradantes et inhumaines. Les conditions sanitaires dans les prisons sont déplorables et peu de détenus ont accès à un avocat.
L’obligation de rendre des comptes devrait être considérée comme une mesure efficace pour instaurer la confiance dans les institutions. Le renforcement des fondements de l’état de droit est un moyen de prévenir de nouvelles violations des droits de l’homme et de permettre une paix durable.